"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Pour cet ouvrage, l'auteur a reçu le prix Gustave Chaix d'Est Ange décerné par l'Académie des sciences morales et politiques de Paris. Vingt ans après que Paris eût joué un rôle décisif dans la naissance de l'Etat tchécoslovaque, la crise qui débouche sur les accords de Munich (30 septembre 1938) voit la France abandonner l'initiative à une Grande-Bretagne soucieuse de ne pas s'engager sur le continent. La méfiance réciproque entre la France et l'URSS, le double jeu polonais, l'incertitude italienne, la désunion de la Petite Entente, l'isolationnisme américain, la politique «indépendante» de la Belgique accentuent le sentiment de solitude de la diplomatie française. Dans le domaine de la causalité de la décision, l'équipe qui, à l'heure de Munich, gère les destinées de la France - un Daladier velléitaire; un Georges Bonnet partisan de la paix à tout prix - ne peut relever les défis d'ordre matériel (conséquences stratégiques de «l'esprit de la ligne Maginot»; fragilité monétaire du pays; mobilisation industrielle à ses débuts) ou moral (inquiétude d'une opinion divisée, imprégnée de pacifisme). Au chapitre de la finalité décisionnelle, il faut surtout retenir une méconnaissance de l'importance des accords de Munich pour le sort d'une France affaiblie par la perte du bastion tchécoslovaque.
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