Vivons-nous la fin de l'âge politique ?
C'est ce qu'affirme implicitement la science politique dominante, à la suite des principaux théoriciens américains tels que parsons, deutsch, easton, dahl, blau, etc.
Sous l'influence grandissante de la science et des techniques, les sociétés occidentales seraient parvenues à rejeter les idéologies génératrices de déséquilibres et de conflits permanents. il serait désormais possible à des élites politiquement neutres d'organiser la société dans le sens de l'intérêt général, à l'écart des phénomènes anciens de pouvoir et de domination.
L'administration scientifique des choses remplacerait alors le gouvernement des hommes.
L'auteur montre que ces tendances s'opposent aux théories classiques de la démocratie fondées sur la participation des citoyens. i1 dresse ici un bilan critique qui devrait permettre de réagir contre ce qu'il faut bien appeler une régression et une tentative pour détourner les hommes de la maîtrise de leur destin collectif.
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