"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La crise de mai 68 fut, avec la crise algérienne, la plus grave à laquelle la Ve République dut faire face. Parti de Nanterre et des protestations d'étudiants d'extrême gauche, le mouvement de contestation allait s'étendre à toutes les universités françaises avant qu'un mouvement social d'une grande ampleur relaie le mouvement étudiant, paralysant l'ensemble du pays. Semblant longtemps impuissant, le général de Gaulle parvenait à renverser la situation en sa faveur, mais ressortait tout de même affaibli d'un conflit où s'était affirmé son Premier ministre Georges Pompidou. Voir comment le Figaro, journal ancré à droite sans pour autant être gaulliste et encore moins gaullien, a réagi face à ce mouvement radical de contestation est d'un grand intérêt. Très hostile à l'action des leaders de la révolte estudiantine, le journal se révélait également critique vis-à-vis d'un pouvoir gaullien jugé trop autoritaire et solitaire. S'il se rallia stratégiquement au général de Gaulle face au danger communiste, la crise de mai 1968 marqua l'ancrage définitif et durable du Figaro à la droite incarnée par Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !