Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
C'est l'automne sur un monde qui finit et sur un décor à la fois fabuleux et impressionnant de surréalité : Paris, la Contrescarpe avec ses paulownias, le jardin du Luxembourg, les quais de la Seine grise. Un personnage fascinant donne une dimension démesurée à l'Histoire : Paul Celan.
Jean Daive, le narrateur, raconte, et le témoignage, en montrant comment la vie exile l'enfance, c'est-à-dire l'origine, restitue une sorte de crépuscule des dieux. L'extrême liberté des échanges, des rencontres, des promenades à l'ombre des marronniers, se fait pensée et langage en accord avec la promesse d'un effondrement universel, entre autres provoqué par ce que nous vivons en permanence : un transfert d'identités qui nous déplace et nous remplace en nous-mêmes. Notre condition d'infini.
L'idée de délinquance impeccable, en action dans les deux volumes précédents, prend ici toute son amplitude au nom d'une urgence qu'il faut bien appeler destin.
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