"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le cinéma dont il est question ici, dans La Comtesse aux pieds nus (The Barefoot Contessa) c'est celui qui se pense, qui se prépare, qui se négocie, qui recrute, qui se finance, qui organise des bouts d'essai, des soirées de gala, des campagnes de presse, tout ce qui fait la culture profonde de Joseph Léo Mankiewicz, culture de réalisateur, mais aussi celle de son passé de producteur dont on trouvera ici quelques jalons. Ainsi dans le film, Harry Dawes - que joue Humphrey Bogart - est le personnage représentant ou délégué de Mankiewicz. Dans La Comtesse aux pieds nus, il est aussi question de guerre des sexes, et Maria est cernée et broyée par la meute des mâles. Mais plus que le paradigme de la chasse, c'est celui de la corrida qui est pertinent. Au delà, il ne faut pas manquer la façon dont le fi m installe des relations sereines et même joyeuses entre Harry et Maria, conférant au couple platonique réalisateur actrice qu'ils forment, l'aristocratie naturelle des êtres qui, sans méconnaître les contraintes mondaines, tiennent l'art cinématographique en haute estime.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !