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Le 11 décembre 2001, après plus de quinze ans d'une négociation particulièrement difficile, la République populaire de Chine (RPC) accédait à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Dix après cet événement historique, alors que la Chine est devenue la seconde puissance économique mondiale et acteur centrale du commerce et de l'investissement international, la majorité des affaires traitées par l'Organe de règlement des différends (ORD) de l'OMC impliquent Pékin.
Si la Chine se saisit des normes du commerce international comme autant d'instruments de sa montée en puissance, la révolution juridique enclenchée par son accession à l'OMC n'a pas conduit à « l'Etat de droit par l'internationalisation » espéré par les Etats-Unis et l'Europe. Les errances de la réforme juridique chinoise, tout comme son degré d'imbrication politique, ne peuvent conduirent qu'à une application sélective des engagements consentis par Pékin.
Ainsi, l'analyse des changements produits par l'accession et la participation de la Chine à l'OMC offrent les clés d'une réflexion plus générale sur le rôle du droit dans le développement politique et économique de l'Etat.
Fondé sur une étude minutieuse du Protocole d'accession de Pékin à l'OMC et des affaires impliquant la Chine devant l'ORD, l'ouvrage met en lumière un certain nombre d'interactions entre droit chinois et droit international et tente de développer un regard critique et original sur le rôle du droit dans un contexte de mondialisation.
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