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Luke O'Brien, professeur de lettres et spécialiste de Joyce auquel il rêve depuis des années de consacrer un livre, est en pleine crise existentielle, en proie à l'angoisse de la page blanche et aux tourments provoqués par une vie amoureuse compliquée. Il a quitté Dublin pour s'installer dans une vieille demeure à la campagne, au bord de la rivière Sullane, sur les terres familiales dont il est le dernier héritier, non loin de sa chère tante Ellen.
Un matin, une jeune voisine frappe à sa porte : Ruth. Coup de foudre. Soudain la vie reprend, s'emballe, s'illumine d'espoirs que Luke croyait à jamais disparus de son existence. Mais lorsqu'il présente la nouvelle élue de son coeur à sa tante Ellen, celle-ci réagit mal. Très mal. Et exige qu'il cesse immédiatement de la fréquenter. Pourquoi ? La réponse à cette question va entraîner Luke sur un chemin intérieur vertigineux.
Portrait de l'artiste en jeune homme égaré à la croisée des chemins, bouleversante histoire d'amour et de fantômes, doublée d'une méditation sur notre place au sein de la nature et du cosmos, La Capture confirme, après Academy Street, l'immense talent de Mary Costello, qui compte désormais parmi les plus importantes figures du paysage littéraire irlandais.
J’ai un avis plutôt mitigé sur ce roman, je vais donc scinder cette chronique en deux parties qui vont coller au roman puisque l’on distingue bien deux parties radicalement différentes dans ce livre de Mary Costello.
Un début plutôt classique mais plaisant. Le personnage principal est assez atypique et ne manque pas de profondeur. Cette mise en place est soignée, peut-être un petit peu longue mais rien de trop dérangeant et puis c’est bien écrit, l’écrivaine a un style très agréable.
Après ce démarrage, voilà que survient l’évènement déclencheur avec cette rencontre amoureuse. A ce moment du récit, le lecteur sent bien que cela va mal se terminer et effectivement cette rencontre fait émerger des souvenirs du passé et la situation se dégrade assez vite. A ce stade, j’étais donc impatient de voir comment tout cela allait se terminer puisque toutes les options restaient ouvertes.
Et puis…Patatras ! Changement de rythme complet avec un dernier tiers de roman complètement décousu à base de questions/réponses. L’exercice de style, bien qu’intéressant, n’apporte pas grand-chose à ce roman et produit même un effet délétère à mon sens, celui de sortir complètement de lecteur de l’histoire, du moins c’est l’effet que cela a produit sur moi. Quel dommage !
La fin de cette lecture a donc été compliquée car je suis vraiment sorti du récit. D’autant que ce jeu de questions/réponses part dans tous les sens.
Un roman intéressant donc mais je n’ai malheureusement pas adhéré au dernier tiers avec ce changement de style qui m’a fait décrocher. J’attends avec impatience d’autres avis de lecteurs sur ce roman et notamment le ressenti sur cette fin de roman.
Ma note : 2,5/5
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