"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Avec ce troisième volume d'une étude consacrée aux Origines de la Commune, nous voici venus à la capitulation de Paris, en janvier 1871.
Les élections qui auront lieu quelques jours plus tard indiqueront assez la colère qui couve dans la ville.
" Manque de confiance de la nation dans ses chefs militaires "... et " la nation avait raison ". De qui, cette sentence ? De Barrès (20 novembre 1897). Barrès vient de lire le travail de Duquet (" un modéré, un ami de l'ordre ") sur le Siège de Paris, et qui entrevoit ce qui s'est passé.
Nous avons montré - la chose ne fait plus question - que le Gouvernement dit de la Défense Nationale n'avait eu, dès le premier jour, qu'un but : au plus vite se rendre, afin que les Prussiens vainqueurs garantissent la tranquillité sociale.
On verra dans ce volume que " les Jules " eussent-ils voulu se conduire autrement, ils en auraient été bien incapables. L'armée n'obéissait plus depuis que l'Empire n'était plus là. L'armée refusait de se battre pour la République. La France, alors, dut subir la politique de son armée.
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