"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La Capitale déchue Publié en 1993, Feidu, La Capitale déchue, défraye immédiatement la chronique en raison du parfum de scandale qui s'y attache. Plusieurs millions d'exemplaires sont vendus en quelques mois. L'ouvrage suscite la curiosité, déplaît, dérange. Taxé de pornographie par les autorités - malgré les coupures pratiquées d'avance, et avec ironie, par l'auteur ù, il est interdit de vente le 20 janvier 1994 dans les librairies officielles mais continue de couler sa vie dans les rues.
Dans un immense et foisonnant roman, digne du très classique Rêve du Pavillon rouge ou de l'érotique Jingpinmei, Jia Pingwa raconte comment se font et se défont les relations professionnelles, familiales ou extra-conjugales entre des personnages influents de Xi'an (rebaptisée ici Xijing, la Capitale de l'ouest). Personnages plus ou moins recommandables parmi lesquels se débat Zhuang Zhidie, le malheureux héros, un écrivain célèbre dont les aspirations à la vertu ne résisteront pas longtemps aux assauts d'une société corrompue que seul l'argent motive. Sa déchéance, à travers ses pathétiques aventures amoureuses et ses problèmes existentiels, fait écho à celle, irrémédiable, semble-t-il, de la Capitale qu'il tente de quitter
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !