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La France de 1814 était lasse de la guerre. La conscription était honnie. Le sang n'avait que trop coulé dans les plaines d'Allemagne, les sierras d'Espagne et les steppes russes. Le marasme économique avait détaché la bourgeoisie du souverain, et c'est en le privant de moyens financiers indispensables que l'élite du pays permit l'écrasement de la petite armée impériale et le retour des Bourbons: quels que fussent le génie et l'endurance de l'Empereur, l'énorme disproportion des forces alliées ne pouvait qu'aboutir au désastre. Qu'importait, pour les Français, la rive gauche du Rhin, la Belgique ou l'Italie. Le petit peuple voulait la paix, travailler et manger à sa faim. Une solution pacifique s'imposait, elle eût mis fin à la guerre conduite par les grandes monarchies d'Europe; l'Empereur des Français eut la faiblesse de croire que l'alliance autrichienne le protégerait. Il n'en fut rien. Pour la première fois, son habileté militaire était prise en défaut. La paix, il eût fallu la faire en 1813; mais à cette date, l'Empereur avait encore une armée, il croyait à son invulnérabilité. Leipzig mit un terme à ses illusions; l'invasion était inéluctable. Arrivés sur le Rhin, les Alliés voulaient abattre, non la Révolution, mais son héritier jacobin. Ce dernier se vit refuser le concours de l'élite de la nation, la victoire était impossible et le retour de Louis XVIII, inéluctable.
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