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Tous les voeux, engagements, serments, anathèmes dont nous avons fait le voeu (et prononcés sur « nous-mêmes » par ce voeu) ; toute privation ou renonciation que, par simple parole, ou par serment nous nous imposerions depuis ce Kippour-ci jusqu'au prochain (puissent-ils nous être favorable) ; nous les renions d'avance : qu'ils soient déclarés invalides, annulés, dissous, nuls et non avenus. Qu'ils n'aient ni force ni valeur. Que nos voeux ne soient pas regardés comme des voeux, ni nos serments comme des serments.C'est en substance le sens de la prière juive Kol Nidré qui m'a parlé au premier chef. À la demande de Bruno Fraitag, j'ai écrit ce « mouvement de quatuor » en m'inspirant de ce sens. Mais j'ai aussi choisi de m'inspirer des courbes des mélismes vocaux pour les traiter musicalement, les superposer, les faire se rencontrer verticalement.C'est un appel à prière avant l'apaisement, l'espérance en une force puissante et solide.La pièce fut créée le 21 mai 2017, en la synagogue Copernic par le quatuor Copernic (Yaïr Benaïm, Guillaume Latour, Téodor Comane, Louise de Ricaud).
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