"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les purges et la terreur installée par Staline dans l'Union Soviétique des années 1930 ont découragé, chez la majorité des officiers gouvernementaux, toute velléité de témoignages écrits.
Le journal tenu par Ivan Maïski entre 1932 et 1943 avec une remarquable assiduité, alors que ce dernier se trouvait en poste à l'ambassade soviétique de Londres, fait figure d'exception.
Gorodetsky, en exhumant et sélectionnant les pages de ce journal, révèle de manière inédite les tensions de l'entre-deux-guerres en Angleterre et en Europe, l'apaisement de l'ère de Munich, les négociations menant à la signature du pacte entre Ribbentrop et Molotov, l'ascension de Churchill au pouvoir, l'invasion de la Russie par l'Allemagne et l'orageux débat à propos de l'ouverture d'un second front.
La densité historique de ces événements mise à part, c'est l'extraordinaire personnalité de Maïski, reconnu pour sa grande sociabilité lui donnant accès aux personnalités clés de la vie publique britannique, qui se profile entre ses récits. Dans son proche entourage, on rencontre de nombreux politiciens (dont Churchill, Chamberlain, Eden et Halifax), des barons de la presse comme Beaverbrook, des ambassadeurs (Joseph Kennedy), des intellectuels de renom (Keynes, Sidney et Béatrice Webbs), des écrivains (Bernard Shaw, H. G. Wells), sans oublier des membres de la royauté.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !