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Que de fois, appelé par quelque service de nuit à me réveiller lorsque tout dormait autour de moi, riai-je pas contemplé avec une impression sérieuse, je dirai même solennelle, ces longues lignes où des milliers d'hommes reposaient tranquillement, oublieux de la veille, insouciants du lendemain, et qui, dans quelques heures, allaient donner ou recevoir la mort.
Issu d'une vieille famille genevoise, Louis Rilliet est admis à l'École de cavalerie de Saint-Germain à l'âge de seize ans. En janvier 1813, il reçoit l'épaulette de sous-lieutenant et rejoint l'Allemagne avec le 1er cuirassiers. Témoin précieux des journées de Leipzig, Rilliet charge ensuite plusieurs fois à Hanau avec la cavalerie de la Garde impériale pour protéger la retraite de l'Empereur. Ce journal de guerre, qui s'arrête au retour de l'auteur en France à la fin de 1813, évoque les petits et les grands épisodes d'une campagne, telle qu'un sous-lieutenant a pu la vivre au bivouac ou au combat. Sa justesse de ton suscite la sympathie du lecteur. Une page magnifique de nostalgie et de camaraderie, dans laquelle Rilliet raconte comment il revoit en 1814 l'Ecole où il reçut son instruction militaire, conclut le livre. Rilliet a alors 20 ans.
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