"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'imaginaire québécois regorge de références au mouvement patriote des années 1830. La publication du journal personnel du notaire François-Hyacinthe Séguin revêt un intérêt certain pour l'historiographie nationale. Participant aux affaires publiques, côtoyant les cercles de privilégiés de sa communauté (Terrebonne), François-Hyacinthe Séguin est un fervent catholique, lecteur de Voltaire, pourfendeur des révolutions libérales et rationaliste. Son journal, rédigé quelques années avant la rébellion, relève à la fois du genre mémorialiste, du journal intime et des notes personnelles. Il offre aux lecteurs un portrait savoureux et teinté d'ironie de la société bas-canadienne de l'époque : du simple journalier de Terrebonne aux grands hommes politiques de la colonie britannique, rien n'échappe à la plume colorée et incisive de son auteur. Le journal témoigne de la vie communautaire, du pouvoir local et des enjeux de société liés à la démocratie parlementaire. Pourtant, bien plus qu'un simple portrait des moeurs sociales ou politiques, ce journal d'un loyal de la bourgeoisie canadienne-française donne voix à des idées et des discours que l'histoire contemporaine a trop souvent ignorés.
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