"il y a déjà plus de deux ans, je commençais ce journal de joies.
Il a été pour moi une sorte de bouée de sauvetage durant une période assez sombre (ou, du moins, qui me paraissait telle) de ma vie. une assurance joie. qu'est-ce que je connais de plus, qu'est-ce que j'ai saisi de la joie, au cours de ce "périple" fou qui a duré un an ? pas tout à fait rien. mais peu. très peu. serais-je donc complètement passée à côtéoe je n'en ai pas l'impression : les joies dont je parle, je les ai vraiment vécues, et même deux fois plutôt qu'une, du fait de les avoir mises en mots.
Pour le reste, c'est vrai, la joie, tout comme la vie, demeure encore pour moi insaisissable, imprévisible, "implanifiable" (la recette-miracle, qui m'a si bien réussi hier, ne me sera peut-être d'aucune utilité demain, on ne peut pas obliger la joie à se répéter intégralement, à se cloner, à reprendre sans cesse la même forme, à entrer de force dans un moule). c'est, pour moi, ce qui fait en grande partie son charme et son mystère."
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