"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
En 2008 José Tomás n'a pas réalisé une saison. Non. Il a fait des apparitions. Málaga, Cuenca, le Puerto de Santa-Maria, Almería, Salamanque, Murcie, etc. Les fidèles de son évangile diront qu'il s'agissait d'épiphanies. Des épiphanies entre les coups de corne. José Tomás a pour habitude de sortir par les deux portes qui sanctifient les toreros. Celle, la grande, des triomphes sonores, celle, petite mais aussi grande, des chuchotis de l'infirmerie. Le royaume de José Tomás s'est donc bâti cette année entre le hosanna et les cathéters, les olés et le chant des sirènes d'ambulance. La clameur a été sa musique, le no hay billetes son communiqué de guerre.
Les 5 et 15 juin à Madrid, le 21 septembre à Barcelone sa muleta a martelé sa propre légende. Ceux qui y étaient continuent à s'en frotter les yeux. Ceux qui n'y étaient pas continuent à s'en mordre les lèvres. Les deux n'oublieront pas de sitôt qu'ils y étaient ou qu'ils n'y étaient pas.
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