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Avec Po-on, Francisco Sionil José ancrait la «saga de Rosales», son oeuvre majeure, au tournant du dix-neuvième siècle, alors que s'achevait la domination espagnole. Le cinquième et dernier volume de cette fresque romanesque explorant l'histoire des Philippines lui fait écho avec force et émotion, puisque nous est narré le destin de l'arrière-petit-fils d'un pionnier, Istak, paysan lettré qui conduisit tout un village du nord au sud de l'île de Luzon.
José, le dernier des Samson, après une enfance pauvre mais heureuse auprès de sa mère, quitte le hameau natal pour rejoindre Manille et s'inscrire à l'université. Sans ressources, il loge chez des parents dans un quartier déshérité. Bientôt il trouve toit et protection chez un prêtre établi dans l'un des grands bidonvilles de la capitale, Tondo. Nous sommes dans les années 1970, sous la dictature de Ferdinand Marcos, période de tensions et de violences sociales pendant laquelle l'étudiant, qui vit parfois d'expédients, fait son éducation sentimentale, sexuelle et, surtout, politique, au côté de son ami Toto.
Dédié à la jeunesse philippine, ce roman captivant, best-seller aux Pays-Bas, se clôt sur une fragile note d'espoir, rendant par ce fait hommage à l'homme qui fonda la lignée.
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