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Si, comme la misère et le profit, l'hygiène et la vermine doivent procéder l'une de l'autre pour avoir une chance de prospérer, il est rare de les voir s'épanouir ensemble au même endroit. Quand l'une s'impose, l'autre doit disparaître. C'est darouinien.
Dans ce roman ce sont pourtant leurs deux voix irréconciliables (ô magie des Belles-Lettres !) qui viennent nous narrer cette lutte fratricide que tous les médias ont fini par n'appeler plus que "Les découvertes macabres de la République". En fait, Place de la République.
Voix de Jean-Louis Neuheur d'abord, jeune commerçant shooté (entre autre) par un désir de pureté et de puissance impétueux, jusqu'à devenir le pourvoyeur de cadavres le mieux achalandé du quartier, et voix de Joblard bien sûr, éternel traîne-zinc, en retrait du monde et pas loin du bout, mais cependant toujours prêt à s'enflammer pour la juste cause. Alors évidemment, quand c'est lui qu'on vient accuser d'être un serial-killer...
Quant à savoir lequel porte la parole de l'hygiène, et l'autre celle de la vermine... comme dit Grand Max : Y a toujours deux revers à une médaille.
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