"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cité à l'abandon, vidée de ses habitants par une étrange épidémie. Un virus incurable qui contraint les hommes à se nourrir de sang et les oblige à fuir les rayons du soleil...Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, frêle refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme.Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime survivant d'une espèce désormais légendaire.
L'histoire commence en janvier 1976. Robert Neville semble seul au monde, cloîtré dans sa maison dès la nuit tombée pour échapper aux vampires qui le harcèlent pour qu'il sorte. Sa solitude est terrifiante et il se demande parfois pourquoi lutter. Car le monde a basculé dans le néant, il n'y a plus de futur pour l'humanité. Il n'y a pour ainsi dire plus d'humanité. Il est le dernier d'une civilisation éteinte, barricadé chez lui dans une hideuse claustration désespérée. Il lui reste ses souvenirs, et sa rage de vivre sans bien savoir pourquoi car, à quoi sert de vivre quand on est le dernier de son espèce ? Mais il cherche. Il voudrait comprendre la raison de ce qui est arrivé au monde. Et pourquoi, d'un point de vue cartésien, l'ail et les crucifix éloignent les vampires ?
C'est l'isolement et l'absence totale de perspectives d'avenir qui m'ont parues abominables, bien plus que les prédateurs qui le guettent. Mais bien sûr on espère qu'il trouvera d'autres humains non contaminés. L'espoir est indispensable au désir de vivre. Enfin, je crois... Entre ivrognerie solitaire, expéditions de destruction des monstres, et quête de son Graal, il avance pas à pas.
C'est agréable à lire mais souvent lent. Sauf que des révélations arrivent. D'abord comme des petites lumières de conscience dans l'obscurité, qui ouvrent des portes de compréhension, des petits cailloux sur un chemin ou des pièces d'un puzzle qui se mettent en place. Néanmoins je reste un peu dubitative ! Comment fait-on pour se muer en scientifique doublé d'un laborantin quand on n'a aucune formation dans ce domaine et qu'on est seul au monde, à une époque où le monde s'est arrêté.
Cependant je n'ai pas compris à quel moment on apprend qu'il y a des vampires vivants et des morts.
Et surtout ça n'a rien à voir avec le film avec Will Smith.
Écrit en 1954 ce roman parle de choses que certains ne comprendraient pas, comme par exemple une montre arrêtée parce qu'elle n'a pas été remontée. Moi ça m'a fait remonter le temps.
Seul au monde
Ayant été passablement déçue par « le syndrome Noah » qui se référait à de nombreuses reprises à « Je suis une Légende », je me suis décidée à lire ce classique de Science-fiction, écrit en 1954 aux accents résolument modernes.
Le roman commence en 1976 et se situe dans la périphérie de Los-Angeles. L'auteur a imaginé que la quasi-totalité de la population avait été décimée par une maladie transformant les humains en vampires-zombies. Robert Neville lui a survécu, miraculeusement immunisé. Seul, seul au monde, il survit dans un environnement hostile. Il a transformé sa maison en une sorte de forteresse, protégée avec les moyens du bord, cela n'empêche pas que toutes les nuits, sa maison soit assaillie par de hordes d'hommes et de femmes qui n'ont plus que l'apparence d'êtres humains, notamment son voisin et ami, Ben Corman qui l'appelle inlassablement …
Mais Robert ne perd pas espoir, espoir de trouver l'un de ses semblables, épargné par le fléau et mène des recherches sur la maladie, pour au moins, tenter de comprendre…
Ce roman est considéré, à juste titre, comme un chef d'oeuvre de la littérature post-apocalypse. Intense, d'un réalisme poignant, lu en quelques heures, le destin tragique de Robert Neville m'a passionné de bout en bout. Il me reste à voir le film !
3,5/5... Un classique que je voulais lire depuis tellement longtemps! C'est chose faite. D'autant plus que ce fut court et rapide. Et bien que j n'eusse pas été subjugué, j'ai plutôt passé un bon moment en compagnie de Robert Neville, même si ce dernier ne m'a pas procuré l'empathie espérée. Je m'attendais également à plus de détails apocalyptique, le roman étant plus à tendance introspective. Lu en VO.
Robert Neville est le dernier homme sur terre, tout simplement. Autour de lui, un virus incurable a transformé tous les autres individus en vampires se nourrissant de sang et fuyant la lumière du jour. Robert tente donc d’organiser sa survie dans sa maison, autour de laquelle des hordes de vampires aux airs de zombis viennent se rassembler tous les soirs, en quête de sang frais. Mais aussi d’en savoir plus sur l’épidémie et sur la présence d’éventuels autres survivants. Mais petit à petit, l’étau se resserre…
Honnêtement, je ne suis pas un grand fan de zombis. Du coup, j'ai d’abord regardé ce livre avec un brin de suspicion. Mais ce doute a vite disparu une fois le livre commencé tant on se laisse rapidement prendre par le rythme et l’enchainement des journées où Robert suit une certaine routine. A savoir dans la journée, ravitaillement, sécurisation de sa maison et recherche d’éventuels survivants dans la journée en relative sécurité, alors que la nuit, il est seul, traqué, et à la merci des vampires. On ne peut que s’attacher à lui, si seul et hanté par la disparition de sa femme et de sa fille, tentant de trouver un sens à sa vie. Petit à petit, il en apprend plus sur l’épidémie et sur la contagion qui en a découlé et tout se met ainsi en place pour nous amener au twist final, que je ne développerai pas ici, pour ne pas vous gâcher la lecture, et le revirement de morale qu’il va induire.
En bref, un livre très intéressant, court mais intense, qui soulève beaucoup de questions sur la place de l’homme, son devenir et la difficile conciliation entre morale et survie. Un chef d’œuvre de la SF qui n’a pas pris une seule ride !
Un livre dont la qualité est largement supérieure au film du même nom.
Dans la grande lignée des romans de terreur apocalyptique. Épidémie, lutte pour la survie...un très bon livre
« Je suis une Légende », c’est un roman survivaliste qui a donné lieu à un film (très anecdotique car très éloigné du livre) avec Will Smith mais dont on peut imaginer aussi qu’il a inspiré les auteurs de « The Walking Dead », au moins en partie. 1976, une épidémie mortelle à ravagé la planète, transformant les vivants mais aussi les morts en vampires. Robert vit reclus dans sa maison, barricadée et aménagée : la nuit il reste enfermé à double tour alors que les vampires assaillent sa maison, le jour il arpente la ville en tuant le plus de vampires endormis qu’il rencontre. Il vit, plutôt il survit, au jour le jour, cherchant dans cette solitude une raison de vivre et de continuer. Lutter contre l’alcoolisme, chercher à comprendre la maladie (pas pour la guérir (encore que…), mais pour la satisfaction intellectuelle de la comprendre), chercher une raison de continuer à vivre, seul, désespérément seul. Assez fascinant au début, même si évidemment on y croit pas des masses (et d’ailleurs lui non plus, il ne comprend pas comment la légende des vampires a pu prendre vie), le roman le reste au moins jusqu’à ses derniers chapitres, un peu décevants et confus. L’action ne se focalisant que sur un seul personnage, forcément, il devient très vite attachant, même si parfois la solitude le ramène vers des instincts primaires. On en apprend assez peu sur sa fille décédée et un peu plus sur son épouse, dont la mort aura été l’épreuve ultime qui aurait pu lui faire perdre la raison. Si on croit peu au contexte, en revanche, l’aspect survivaliste et psychologique du roman est assez bien vu, ses réguliers coups de mou, ses découragements, ses espoirs fous qui s’évanouissent, il y aurait largement de quoi baisser les bras et de temps en temps, il les baisse. C’est cette profondeur psychologique qui manquait un peu à l’épatant « Seul sur Mars », auquel on pense quand même de temps en temps à la lecture de « Je suis une Légende ». Les derniers chapitres sont déconcertants, parce qu’à la psychologie succède brutalement la sociologie et sans vouloir trop en dire, je pense que même si on peu être dépointé que les choses se terminent ainsi, d’un point de vue « Darwiniste », c’est quand même assez pertinent. Agréable à lire, avec un suspens dosé comme il faut, pas trop long et sans jamais sombrer dans le gore, « Je suis une Légende » vaut bien mieux que le film éponyme !
Un roman très décevant
Ce titre est le troisième que Mélisande m’a choisi dans le cadre de la Corbeille livresque. Et pour résumer ma lecture en un mot, elle est décevante.
Robert Neville est le dernier homme vivant. Un virus a transformé tous les autres en vampires. Ces derniers ne sortent qu’à la tombée de la nuit pour assaillir la forteresse que Robert s’est construit. Il passe son temps à tuer ces créatures le jour et à chercher un remède.
C’est l’histoire d’un homme solitaire, qui survit et qui a des doutes sur son choix de s’acharner à survivre tout en sachant qu’il est le dernier. Robert est alcoolique et souffre de cet isolement forcé. Mais ça ne l’empêche pas de chercher l’origine de tout ceci et le moyen d’y mettre un terme.
Dommage que le cœur de l’histoire soit si ennuyeux car la fin est pas mal. Elle ouvre l’histoire sur un nouveau monde. L’adaptation cinématographique est totalement différente du roman. Fait très rare, j’ai préféré le film au livre. Les deux sont complètement inversés. Dans le premier, c’est la fin qui est décevante alors que le corps de l’intrigue est passionnant.
On tourne en rond. Il ne se passe pas grand chose. L’auteur est vite tombé dans la routine. Et mis à part la solitude de Robert, je n’ai rien ressenti de particulier.
Ainsi, je n’ai pas du tout accroché à cette lecture. Je ne dirais pas qu’elle était inintéressante mais presque. Je ne comprends absolument pas les glorieux avis que j’ai pu lire jusque là. Je ne peux donc pas vous conseiller de le lire.
Ce roman de science fiction post apocalyptique des années 50 nous fait le récit d'un homme, Robert Neville, habitant d'une petite ville américaine. Une épidémie décime la population. Les gens contractent des symptomes graves, faiblissent puis meurt. Mais après leur mort, ils reviennent affamés de sang frais, tels des vampires. Robert est le seul sur lequel la bactérie n'a aucun effet, il devient rapidement le seul être non contaminé.
Le roman se déroule dans les années 70 et raconte le quotidien du dernier homme vivant non contaminé, se battant pour survivre, et tuant le jour les vampires endormis. Entre la mythologie du vampire et la réalité d'une bactérie, Robert tente de comprendre pourquoi l'ail les repousse, ou encore pourquoi le soleil les tue. Tous les jours, entre l'abattement et l'euphorie, Robert vit sa survie avec malgré tout beaucoup de difficultés.
On y découvre un personnage attachant s'enfonçant dans la dépression après des épreuves difficiles puis refaisant surface petit à petit, dans la solitude la plus triste.
Le mythe du vampire est revisité et devient contemporain, l'auteur essayant de rendre crédible le monstre aux longues canines en proposant des explications autant biologiques que psychologiques. Le roman est tr ès réussi et à marquer d'une empreinte indélibile la science-fiction. De nombreux auteurs s'y sont engouffrés ces dernières années et nous pouvons retrouver ce thème, comme un plagiat à ce roman, dans la saga Zombie Story ou encore la bande dessinée The Walking Dead.
L' écriture est fluide et rapide à lire. Le roman se lit assez rapidement laissant un peu le lecteur sur sa faim. Je suis une légende est un roman qui mérite largement son succès, qui mérite son adaptation cinématographique et et qui aura inspiré tant de copies, parfois un peu trop pâles. Un must dans le genre... A lire...
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