Février 1943.
Parce que son père a des ancêtres juifs, Marie, dix-sept ans, et sa famille font partie des parias de la société. Pour autant, Marie n'est jamais allée dans une synagogue et le mot « juif » n'a aucune signification pour elle. Cachés près d'Avignon, les parents, Jacques et Jacqueline, et leurs trois filles sont dénoncés et incarcérés à la prison St Pierre à Marseille, puis transférés à Drancy fin août 1943.
Malgré ses tentatives pour prouver la non-judéité de Jacqueline et de ses enfants, la famille, sur le point d'être libérée après un séjour au camp Lévitan de Paris, sera déportée à Auschwitz et exterminée en février 1944. Antoine, le frère de Marie, fut le seul survivant de cette tragédie familiale. Il était aussi le père de l'auteur de ce récit.
J'aime particulièrement lire des récits sur la Seconde Guerre Mondiale, et sur la déportation des Juifs. Lorsque j'ai trouvé ce livre à la médiathèque, je l'ai donc emprunté, pensant qu'il allait ressembler à tous les autres que j'avais déjà eu, mais surprise !
C'est l'histoire de Marie, une adolescente vivant dans le sud de la France à "La Colline", d'origine juive, mais non pratiquante. Au coeur de la Seconde Guerre Mondiale, elle tombe amoureuse d'un certain Louis, dont elle couche avec. Mais peut importe. Un jour, elle et sa famille se font arrêté et partent en direction de la prison Saint-Pierre, puis ensuite au camps de Drancy en région parisienne. Tout au long de l'histoire, sa mère, dont la mère elle même est protestante essaie de se faire déclarer non-juive afin de protéger sa famille. Avec son amie Perla, qu'elle rencontre à la prison, son aventure se poursuit...
Marie est quelqu'un de très attachante, de part sa naiveté et sa façon de penser. Nous la voyons évoluer tout au long du livre, en jeune adolescente jusqu'à une jeune adulte en quête de protection. Perla, l'amie de Marie n'est pas vraiment attachante, mais leur amitié est tellement belle que notre avis sur elle se fait naturellement : cette fille là, c'est l'ange gardien de Marie. Les autres personnages, comme Yvonne ou même la famille de Marie ne sont que secondaire, mais on sent leur importance.
Pour conclure, je dirais que ce livre est à lire, rien que pour la morale que non, tout n'est pas rose, et surtout pour en savoir plus sur les camps de concentrations français. J'ai aimé ce livre, mais je n'ai pas forcément aimé l'histoire, si vous lisez ce livre, vous comprendrez pourquoi je n'ai pas aimé, et puis, comment peut-on aimer une histoire pareille ?
Je m'appelle Marie
Je m'appelle Marie
Je m'appelle Marie
Je m'appelle Marie
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