"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Si vous non plus, vous n'aimez pas les autres, cette chronique d'une jeunesse rêveuse est faite pour vous !
Anatole doit se rendre à l'évidence : du plus loin qu'il s'en souvienne, les autres ont toujours été là ! Et, il faut bien l'admettre aussi : quels qu'ils soient, ils ont toujours eu le chic pour lui mettre des bâtons dans les roues. Car, les autres, c'est d'abord l'autorité. Celle de la famille et celle de l'école. Alors, quand le père et l'instituteur ne font qu'un, imaginez les dégâts ! Ajoutez à cela une louche de pension et une cuillérée à soupe de service militaire, et vous comprendrez aisément qu'Anatole, avec son âme de poète, ait nourri quelques réserves à l'égard... des autres. Combien de fois, enfant, s'est-il rêvé en célèbre héros de bande dessinée pour pouvoir régler leurs comptes à toutes les brutes épaisses de ce monde ? En vain, car, dans la vraie vie, les autres ont toujours le dessus..
Heureusement, il y a les femmes, qui, elles, sont des " autres " à part !
Dès l'enfance, Anatole s'est aperçu que des êtres charmants et fascinants se mêlaient aux autres, sous l'apparence de fillettes, jeunes filles, jeunes femmes, aux jupes vaporeuses et au regards explicites. Hélas, sous ses airs émancipés, la gent féminine se montre rarement aussi compréhensive qu'elle n'y paraît. Dès sa première tentative d'étreinte, en cours de récréation, Anatole est vite renvoyé à sa solitude originelle. Le premier flirt ne sera pas moins glorieux. Et quant à son mariage, autant dire qu'il fut un désastre. N'en demeure pas moins la découverte d'une véritable bénédiction : l'amour ! Même si plus le temps passe, plus les femmes s'avèrent inattendues, complexes, étranges, bref, définitivement autres !
Un régal de finesse et d'humour, entre roman d'apprentissage et récit autobiographique.
" L'autobiographie est la forme littéraire la plus romanesque ", écrit J. A. Bertrand. Passé maître dans l'art de la chronique, des fragments et de l'anecdote, J. A. Bertrand poursuit une oeuvre originale et attachante. Avec la nonchalance de celui qui jetterait sur sa vie le regard d'un touriste, il remonte cette fois aux origines de son existence. En faux candide, il s'inspire de son enfance et retrace, sur le ton des confessions, les années de formation qui l'ont conduit à devenir un " apprenti clown-poète ", un philosophe dilettante, dégagé de toutes contingences, semblant planer en toute liberté au-dessus du commun des mortels. J. A. Bertrand prétend qu'il n'aime pas les autres, mais son lecteur n'est pas dupe : c'est tout le contraire ! En témoigne la tendresse ironique de sa dédicace (" À tous ceux que j'aime ")... Avec des apartés d'une drôlerie folle, il sait comme personne mettre le lecteur dans sa poche, comme un complice, un ami de toujours. J. A. Bertrand est un de ces rares écrivains dont le style et l'élégance d'esprit forcent le respect et l'admiration.
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