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VIVRE L'ENFER DU RWANDA !
Lorsque le général Roméo Dallaire a été appelé à assurer le commandement de la Force internationale de maintien de la paix des Nations unies au Rwanda, il croyait être dépêché en Afrique pour aider deux belligérants à trouver un terrain d'entente. Une fois au Rwanda, il découvrit une toute autre réalité. Pris entre une guerre civile sanglante et un génocide impitoyable, le général et ses hommes - une petite troupe - furent bientôt abandonnés, sans aucune ressource, par leurs patries respectives.
Pour lutter contre la vague de tueries qui ravageaient le pays, ils ne purent compter que sur leur propre générosité et sur leur courage personnel.
En moins de cent jours, la guerre au Rwanda allait faire plus de 800 000 morts et au-delà de 3 millions de blessés et de réfugiés. C'est avec le poids de cette tragédie que le général Dallaire est rentré chez lui, au Canada, en septembre 1994, brisé et désillusionné.
Il lui faudra sept ans avant de pouvoir commencer à écrire sur ce sujet. Dans J'ai serré la main du diable, il raconte l'enfer qu'il a vécu au Rwanda. Il n'hésite pas à reconstituer les terribles événements auxquels la communauté internationale a tourné le dos. Son témoignage est un compte rendu sans concession de la faillite de l'humanité à mettre un terme à un génocide pourtant maintes fois dénoncé.
J'ai lu ce livre il y a déjà quelques années mais il est indéniable qu'il a marqué mon esprit.
J'osais espérer que l'enfer sur terre ne se déchaînerait plus mais visiblement l'humain en décide toujours autrement.
Si vous voulez connaître l'envers du décor lors du génocide au Rwanda, surtout n'hésitez pas à vous emparer de ce livre mais alors âme sensible s'abstenir.
Il me reste des images de scènes décrites absolument insoutenables et alors si vous n'avez pas le sens pratique et le sens de la prévision de l'absurdité de l'administration, accrochez-vous.
Un détail qui a toute son importance que j'ai retenu de ce livre, c'est que le général devait bien penser à commander des lampes de poches avec des piles sinon il recevait l'un sans l'autre, pas vraiment pratique comme pour les imprimantes sans le papier ou l'encre.
Et je ne suis malheureusement pas convaincue qu'actuellement, les choses aient réellement changées. Les humains restent des humains avec tous leurs défauts, ce ne sont pas les complotistes et autres adeptes des GAFA qui me prouveront le contraire.
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