« Mon amie Pauline voudrait que j'écrive un livre sur sa vie. La Tunisie, l'exil à Paris, les catastrophes, les coups de chance, le Brésil et puis l'Inde, la maladie, les souffrances physiques, les histoires à dormir debout, ça n'a pas arrêté. » Pauline est belle. Sa jeunesse juive tunisienne en fait une Orientale.
Elle raconte tout : son mari et ses amants, l'exil à Paris, au Brésil et puis en Inde où elle vit la moitié de l'année. Elle connaît bien les hôpitaux et un large spectre de médecines parallèles. Sur le point de perdre la bataille contre une maladie orpheline, la maladie de Crohn, douloureuse et tyrannique affection inflammatoire de l'appareil digestif que l'on ne sait pas guérir, elle n'a plus qu'une motivation, un projet qui la maintient hors de l'eau : ce livre dont elle sera l'héroïne.
Découpé en courts épisodes comme autant de flashs solaires, le roman est le récit bigarré du livre en train de se faire entre l'héroïne et la narratrice. J'aime tout est aussi un hymne à la vie, et une réflexion profonde sur l'attitude et les valeurs modernes face à une maladie incurable, qui atteint aujourd'hui en France 200 000 personnes.
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