"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les philosophes veulent vulgariser le savoir pour améliorer le genre humain, en se reposant sur les progrès des mathématiques, de la physique. L'ampleur du projet du siècle des lumières tend à libérer l'homme par la croyance en l'avenir.
Grâce à L'esprit des Lois (1748) de Montesquieu, l'homme s'inspire désormais des lois naturelles insufflées par Dieu pour fonder la société civile, entendu que la pensée de Dieu est la plus formidable qui existe comme la plus respectée par l'humanité toute entière. Dans son Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), Jean Jacques Rousseau éclaire le distinguo entre l'homme capable de perfectibilité et l'animal. L'homme est frappé de bonté naturellement, c'est la société civile qui l'a corrompu ; il lui appartient donc de s'enfoncer à nouveau dans la kermesse des étoiles pour retrouver les lois naturelles.
La contestation du mécanisme classique, autrement dit la théorie qui assimile l'univers à une mécanique, ainsi que le développement des forces obscurantistes vont inspirer l'athéolgie de Voltaire et la religion naturelle de Rousseau (qui croit que l'home est doté d'une conscience morale innée). Diderot, dans sa Lettre sur les aveugles (1749), s'interroge sur le service organisateur du vivant et semble rejeter l'existence de Dieu au profit d'un certain matérialisme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !