Les femmes ont joué du jazz depuis que le jazz existe. Elles jouaient du piano dans les églises et d'autres instruments dans certains orchestres familiaux itinérants. Elles sont nombreuses aujourd'hui à naviguer sur l'océan du jazz mais peu d'entre elles arrivent à toucher terre. Eva Wood fait partie de ces femmes du jazz. Elle joue sa musique dans le monde entier, une manière pour elle de combattre les préjugés. Elle a créé, au fil de ses obsessions, une musique riche d'images et de techniques qui semble insaisissable, voire déroutante. En juillet, Juan-les-Pins l'a accueillie pour une unique représentation. Quelques semaines plus tôt, elle termine son troisième disque de piano solo. Ces dernières compositions forment une sorte de journal intime où il nous suffit de fermer les yeux pour ressentir la sensation presque physique de pénétrer dans son intérieur jazz. Sandrine Revel, auteur de la série Un drôle d'ange gardien et du 11ème jour, aux éditions Delcourt, nous fait vivre à travers cette fiction tout en finesse, sa passion du jazz.
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