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Ces chroniques de survie sont un véritable anti dépresseur sous forme de mots pour épingler les maux de notre société. Car cela fait toujours du bien de voir que nous ne sommes pas seuls à nous débattre dans le stress, la peur que tout s'arrête, les corvées familiales, le temps qui passe, l'impression de brasser de l'air sans être assez efficace, le doute et la culpabilité. Prendre du recul pour en rire, c'est salutaire.
Une chronique dans un journal, c'est comme un carré de chocolat avec un café, ce n'est pas indispensable mais c'est tellement meilleur avec. Cela doit être un plaisir court et intense, on doit rester sur sa faim et se réjouir de la prochaine fois.
L'amour, les jeunes, les vieux, le travail, la technologie, l'argent, les maux, les mots et les poubelles à sortir... la vie n'est pas simple. Il fut un temps où les seuls moyens de survivre étaient la chasse, le feu, un endroit pour se protéger. Aujourd'hui, le seul moyen de survivre est l'humour. Muscler ses cuisses et ses neurones et grimper les marches une par une jusqu'au deuxième degré. Là-haut on respire mieux.
Martina Chyba écrit ses chroniques depuis 2010 dans Migros Magazine. Les voici compilées, réécrites, avec de nombreux inédits. A savourer comme le chocolat, lentement, dans un endroit que vous aimez bien, avec le café.
Je connaissais Migros de nom, cette chaîne de magasins alimentaires helvétique. Je ne savais pas qu’ils avaient un magazine, et encore moins que certaines chroniques avaient un ton si décalé et plein d’humour. Quelle belle découverte.
Je me suis régalée avec les chroniques de Martina (permettez que je vous appelle Martina ?), célibataire, la cinquantaine avec deux ados à la maison.
Son réquisitoire annuel contre le Festival de Connes, pardon de Cannes sonne tellement vrai.
La traduction du grec Koléos (vous savez, le dernier SUV de Renault) est à mourir de rire : les propriétaires roulent littéralement dans des « couilles » en grec ancien, ou un « vagin » en grec moderne, au choix.
Bref, j’ai adoré !
L’image que je retiendrai :
Celle de la novelangue de l’Education Nationale, bien sûr, parole de génitrice d’apprenants.
http://alexmotamots.fr/?p=2303
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