"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au commencement, il y a un roman, « Mrs. Dalloway » de Virginia Woolf. Puis une vocation d'écrivain, celle de Michael Cunningham, éveillée par ce roman. Cette vocation donne naissance à une oeuvre nouvelle, qui deviendra ensuite un film. « The Hours » roman et film sont des hommages de lecteurs. Au-delà du rapport explicite qu'ils entretiennent avec leur prédécesseur, il me semble que ce qu'ils ont en commun, c'est une tension perpétuelle entre immobilité et mouvement. Immobilité des mots imprimés sur la page, mobilité des images défilant sur l'écran : cette opposition semble aller de soi. Et pourtant... Cet ouvrage se propose d'analyser l'esthétique du mouvement perpétuel qui anime les trois oeuvres. Les romans comme le film s'ingénient à bousculer l'hypothèse selon laquelle l'identité est une donnée fixe, immuable. Ils affichent un même refus de fixer les catégories, de se soumettre aux oppositions binaires qui masquent des systèmes hiérarchiques - l'un d'eux étant la supposée supériorité de la littérature sur le cinéma. J'ai voulu montrer comment, en instaurant maints dialogues entre elles, ces oeuvres finissent par renverser le cours du temps.
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