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« Il y aurait la petite histoire » est un roman très court : un peu moins qu’une centaine de pages. C’est toujours très difficile pour moi de chroniquer ce type de livre car par mes mots, je ne voudrais pas révéler trop l’histoire.
Traitant comme sujet principal la relation grands-parents et petits-enfants, ce lien qui peut être à la fois si fort mais aussi brimé par le choc des générations, l’auteure Elsa Jonquet-Kornberg y fait le portrait d’Armand, grand-père décontenancé par l’éloignement de sa petite-fille, Hélène.
Tentant de comprendre vainement le pourquoi de la rébellion de cette adolescente, Armand choisit de rencontrer la petite-fille d’un ancien collègue afin d’y mettre des raisons et des mots. Ce qui pouvait s’apparenter à une fugue finira beaucoup plus dramatiquement et viendront alors tant le désespoir que l’aversion envers un système judiciaire omettant bien trop souvent les victimes et leurs proches.
Pour ma part, j’ai une petite déception… Pourquoi ? Car finalement, j’ai trouvé que l’histoire aurait pu compter bien plus de pages : ça n’aurait pas été de trop. A la fois parce que le récit s’y prêtait mais aussi parce que la plume d’Elsa Jonquet-Kornberg est faite de justesses et de vérités.
En tout cas, ce premier roman augure de belles promesses pour l’avenir de cette jeune écrivaine.
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