"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Les douleurs d'hommes sont muettes », écrit le comité de rédaction de la revue Maintenir, revue de l'Amicale des anciens des Stalags XVIII, en évoquant le destin tragique des prisonniers de guerre français de la Seconde Guerre mondiale. Ainsi de Gaston Duplat - PG matricule 2977 détenu du 23 juin 1940 au 7 mai 1945 au camp de Coëtquidan (Morbihan), puis au Fronstalag 183 de Vannes, enfin au Stalag XVIII C de Markt Pongau (Autriche) - qui resta lui aussi pudique sur son histoire : un long silence jamais rompu. Un silence, mais deux carnets de captivité, plus de trois cents lettres, deux albums photographiques et un herbier annoté retrouvés dans les archives familiales après son décès et celui de son épouse. Ces documents furent le point de départ d'une longue enquête sur la vie de cette famille brutalement éclatée par la captivité du père.
Essayer de reconstituer cette vie, de la comprendre au travers des mots et des archives ; tenter de ne pas seulement s'intéresser à l'histoire de la captivité, des Stalags et des Kommandos, mais aussi de se pencher sur une histoire singulière, de ne pas seulement s'intéresser au prisonnier matricule 2677 mais aussi penser à son épouse et à ses enfants, voilà l'objet de cet ouvrage.
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