"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Nombreux sont les auteurs à avoir popularisé l''idée selon laquelle tous les insensés auraient vécu et fini prématurément leurs jours dans des conditions déplorables avant que n''intervienne l''avènement de la science aliéniste et sa consécration législative le 30 juin 1838. Des individus, ces malades de l''esprit? Non! Des sortes de bêtes fauves placées dans des lieux infects de détention selon le bon vouloir des familles ou l''arbitraire gouvernemental; des malheureux dont les cris auraient été portés au-delà des murs auxquels ils étaient enchaînés par l''illustre médecin Philippe Pinel, le seul à s''être soucié de leur sort. Pourtant, lorsqu''on s''intéresse de près à l''évolution historique du statut juridique des malades mentaux, on s''aperçoit que jamais le traitement social de la folie n''a été réduit à un mélange d''indifférence et d''arbitraire avant l''adoption de la "loi Esquirol", qu''il a toujours existé un statut juridique du malade de l''esprit et que, finalement, cet "Ancien Régime" que les révolutionnaires nommaient de la sorte pour en souligner le caractère dépassé, ne l''était pas tant que cela dans le domaine de la prise en charge des malades mentaux.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !