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En avril 1963, Alain Peyrefitte, ministre de l'Information, inaugure la nouvelle formule du journal télévisé " dont il a pris lui-même l'initiative ".
Pendant la République gaullienne, l'étrange lucarne est sous contrôle. Trente ans plus tard, les liens sont distendus, même s'ils ne sont pas rompus, entre le pouvoir et la télévision. Haute Fidélité étudie les relations tumultueuses entre les sommets de l'État et le petit écran pendant quarante ans. D'abord indifférents, les gouvernants découvrent le pouvoir cathodique dans les années cinquante. La véritable prise en main a lieu avec le général de Gaulle.
La télévision est son instrument, le chef de l'État en abuse. Après la crise de 1968 et le départ du Général, s'ouvre une période de libéralisation. Peu à peu, avec des avancées et des reculs, les rédactions gagnent de l'autonomie. Les hommes politiques apprennent la télévision comme une technique tandis que la concurrence puis la privatisation entraînent une mutation des chaînes. La tutelle politique se fait moins directe, plus subtile aussi.
Jérôme Bourdon a utilisé toutes les archives existantes. Il a également interrogé de nombreux protagonistes : ministres, dirigeants de chaîne, journalistes, pour écrire cet ouvrage de référence : il n'existait pas, jusqu'à ce jour, d'histoire politique de la télévision.
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