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Auteur prolifique de romans populaires au XIXe siècle, Gustave Aimard était également dans sa jeunesse un grand voyageur. Mais il n'a pas laissé de récits de voyage, à l'exception de celui, plus tardif, relatant son séjour à Rio de Janeiro à la fin des années 1870. Si l'on ne retrouve guère dans ce texte peu connu la verve et l'imagination du romancier populaire, ce récit n'en demeure pas moins un document précieux sur la capitale du Brésil à la fin du XIXe siècle, à une époque, qui plus est, où les Français étaient relativement nombreux au Brésil.
Gustave Aimard est incontestablement un témoin « en sympathie » avec le pays hôte : il est heureux d'être à Rio, de rencontrer des personnages inattendus, de se faire de nouveaux amis, et même de converser avec l'empereur du Brésil. Après tant d'autres, il s'émerveille devant les beautés naturelles de la baie de Guanabara, entre Pain de Sucre et Corcovado.
Soucieux de faire découvrir à son lecteur un pays qu'il estime mal connu des Français, il ne ménage pas sa peine, même s'il n'arrive pas toujours à se défaire de certaines idées reçues.
Son récit, parfois touchant, parfois agaçant dans sa naïveté, mérite d'être redécouvert.
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