"C'est Maïté, la fille avec laquelle je vivais à l'époque, qui m'avait offert le chaton. Je l'avais baptisé Terreur, tellement il était vindicatif. Un jour, irritée par les dégâts provoqués par le fauve et fatiguée de sa propension à l'indépendance, elle l'amena, à mon insu naturellement, chez le vétérinaire qui le castra. Très en colère, je répudiai Maïté sur-le-champ et décidai de rebaptiser mon chaton : en référence au format de ses attributs perdus, je l'appelai Grenaille... Depuis lors, le chat et moi partageons nos vies de célibataires endurcis dans la quiétude d'un foyer qu'aucune femelle ne vient presque jamais perturber. Grenaille s'en accommode fort bien. Pour moi, c'est un peu plus difficile..." Pas facile pour cet homme de trouver l'amour et le bonheur auxquels il aspire tant ! Surtout qu'il est flanqué de Grenaille, son chat miroir, son chat censeur, son chat jaloux, son chat complice...
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