"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
On croit avoir tout lu sur Jean Luc GODARD, surtout après avoir digéré le pavé-biographie remarquable signé Antoine de Baecque et les deux savoureux romans d’Anne Wiazemsky consacrés en grande partie à ses années de vie commune avec le trublion suisse du cinéma.
Mais on reconnaît les grands à ce qu’il y a toujours à apprendre de leur personnalité ou de leur art. Olivier Séguret, ancien collaborateur de Libé au rayon Cinéma, nous offre une de ses surprises que l’on attendait pas (ce qui est le propre de la surprise) sous la forme de ce qui ressemble beaucoup à une lettre d’amour. « Godard vif » c’est avant tout Godard vivant, malgré l’âge, les dérapages, les rumeurs, les absences…Une tentative d’exorcisme pour maintenir le « God Art » debout face à l’inéluctable passage du temps et à la perspective biologique tout à fait dans l’ordre des choses qu’il ne soit bientôt plus que le mythe et plus l’homme. Poème empreint de pudeur mais rarement aussi près du Maître dans sa réalité-humanité, de sa solitude suisse aux côtés du chien Roxy devenu le métronome des journées, cet objet se lit d’une seule traite et rend à l’amour du cinéma un hommage discrètement vibrant.
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