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Un ancien concentrationnaire roumain tente de raconter à une amie française l'atroce «passage à tabac» que les gardiens de son camp lui ont fait subir, deux jours avant sa libération, pour graver à jamais en lui le souvenir de son passage dans les prisons du régime. La tâche n'est pas simple. Non que l'amie soit sceptique, mais quelque chose ne «passe» pas. Elle ne comprend pas, ou ne comprend pas bien comment on en est venu là, ce qui a rendu cela possible. Cette résistance oblige le narrateur - l'auteur - à reconstituer peu à peu le contexte hors duquel le récit qu'il entreprend de faire - d'écrire - risque en effet de n'avoir pas de sens certain, d'apparaître «absurde», et donc de ne pas franchir vraiment le seuil de la conscience. Ce procédé narratif permet à l'auteur de faire tomber les résistances du lecteur même auquel il s'adresse : de cet Occident qui n'a rien su, rien voulu savoir, ou que rien n'avait forcé à faire l'effort d'imaginer cet inimaginable. Le camp est celui de Gherla, bourgade de Transylvanie, dont la réputation est telle que le nom commun «gherla» est passé dans le langage courant pour dire «prison».
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