Ce livre est l'histoire de la vie et de la mort, à moins de trente ans, d'une sorte d'«enfant prodigue», poète, donc rebelle, atteint du sida, et qui adorait Syracuse sans avoir jamais pu s'y rendre. Ce livre est l'histoire de la schizophrénie progressive d'un père que la culpabilité envahit et dont l'inconscient refuse la mort au point qu'il envisage d'emmener son fils avec lui à Syracuse pour un dernier voyage. Tout au long du livre, on va suivre ce fils, jusqu'à sa fin, revenu vivre et mourir chez ses parents. Tout au long du livre, on va suivre ce père en train d'organiser le voyage funèbre. Cet amour paternel et filial en dents de scie, longtemps soumis à de violents affrontements, finira dans une tendresse désespérée. Par bonheur, l'humour et la dérision sont au coeur de ce récit sans concession, rehaussé par la vivacité d'une quinzaine de poèmes souvent courts et tranchants, à la façon des haïkus.
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