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Des blocs de glace aussi magnétiques que menaçants.
Une épave de bateau échouée dans un décor arctique.
Lorsque Caspar David Friedrich peint La Mer de glace (1823-1824) à l'aube de la civilisation industrielle, l'art du paysage est encore un genre subalterne. Installée devant le tableau à la Kunsthalle de Hambourg, Nadine Ribault nous arrête sur ce moment sublime où le paysage devient la projection d'un monde qui court à sa perte.
Dans cet essai puissant, l'autrice scrute cette scène tragique pour en faire jaillir le désenchantement du peintre face aux bouleversements que commençait à produire sur la nature l'industrialisation naissante. Familière déjà des rivages glacés avec ses Carnets de la Mer d'Okhotsk, c'est en puisant dans sa fine connaissance de l'histoire de la pensée romantique et en convoquant Mary Shelley, Novalis ou F. W. J. Schelling, qu'elle nous confronte aussi aux enjeux de notre époque et à l'étonnante modernité d'une toile qui pose cette décisive question : « où allonsnous en ce monde qui verra bientôt son naufrage ? »
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