Selon les études de la Banque Mondiale, le financement et les compétences constituent les premières entraves au développement de l'entrepreneuriat dans les pays du Sud. Les plus affectés sont les micros et les petits entrepreneurs. Pour répondre à ces demandes, plusieurs initiatives ont émergé parmi lesquelles la microfinance. Mais cette dernière, avec le retrait des bailleurs de fonds dans les années 2000 a dévié vers les pratiques commerciales de financement et a créé par ce fait les exclus de la microfinance. Ce livre explore donc les nouveaux critères de financement des microentrepreneurs informels appliqués par les IMFs au Cameroun. Plus particulièrement, quels apports ont les actifs matériels (capital financier et physique) et immatériels (capital humain et réseaux) sur le financement des microentrepreneurs par les IMFs. Les résultats montrent des caractéristiques variantes selon que le microentrepreneur est financé par les IMFs coopératives indépendantes, sociétés anonymes ou affiliées à un réseau. Les recommandations qui s'en suivent sont que ces institutions doivent introduire l'accompagnement dans le financement pour mieux satisfaire cette clientèle.
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