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Au Moyen Âge, l'animal, parce qu'il est porteur d'un riche symbolisme, est moralisé à des fins édifiantes, en particulier par les Bestiaires. Fort de toute une tradition, l'Ovide moralisé, oeuvre d'un auteur anonyme du XIVe siècle, propose une relecture des Métamorphoses d'Ovide. Les animaux qui peuplent la fable ne sont pas seulement des bêtes sauvages, ils sont aussi des hommes métamorphosés. Au-delà de la place de la métamorphose dans la pensée médiévale, l'Ovide moralisé éclaire sur la perméabilité des frontières entre conditions humaine et animale qui sont inextricablement liées au sein de la métamorphose. Ces liens complexes se définissent aussi par rapport à une troisième instance, celle du Divin. Le procédé littéraire de l'allégorie, qui se développe formidablement à cette époque, se présente alors comme un moyen de faire correspondre le monde terrestre et le monde céleste. L'auteur offre une vision allégorique des figures animales, métaphores de l'âme humaine, qui oscillent entre Rédemption et Damnation. Les figures animales sont alors les vecteurs d'une réalité qui les dépasse, sur laquelle l'Ovide moralisé lève le voile.
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