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Quiconque s'intéresse au Brésil, à son histoire et à la structuration de sa société, connaît l"importance de la vallée du fleuve Paraïba do Sul, qui depuis l'Etat de São Paulo, s"infléchit vers le Nord entre Rio de Janeiro et Minas Gerais. C'est là que le café, qui a dominé l'économie du pays pendant si longtemps, a commencé à être cultivé à grande échelle, complètement dépendant de l'importation en masse de travailleurs esclaves depuis l'Afrique. (...)C'est vers la moitié du 19e siècle que la fertilité du sol commence à s'épuiser, l'abolitionnisme à se propager, et que les habitants de la zone caféière, propriétaires, travailleurs libres et esclaves, sentent que la vallée et leur mode de vie étaient condamnés.Les plantations migraient vers l'Ouest, vers São Paulo, où elles allaient prendre un nouvel essor. Comment se fait-il que des romans intéressants, révélateurs et subtils ont pu être écrits là où l'oppression régnait sans ménagement, associée à une économie qui se savait menacée d'étranglement par son régime social et économique ?Une partie de la fascination du livre de Regina M. A. Machado, qui s'origine d'une thèse soutenue à la Sorbonne Nouvelle, réside précisément dans ce paradoxe.
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