L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Huit jours après avoir assisté au mariage de sa soeur dans le château familial de Wolfsegg, en Autriche, Murau, le narrateur, rentré à Rome, doit repartir. Cette fois, pour participer aux funérailles de ses parents et de son frère, morts dans un accident de voiture.Brebis galeuse d'une famille attachée à ses traditions, héritier d'un domaine dont il n'a que faire, Murau retourne dans ce lieu grandiose, avec ses rites respectés et bafoués à la fois par son père, ancien membre du parti nazi, par sa mère, maîtresse de l'archevêque Spadolini, haut dignitaire du Vatican. Il lui faudra raconter tout cela pour «éteindre» définitivement tout ce qui le rattachait encore à son enfance et à sa jeunesse.De toutes les oeuvres de Bernhard, celle-ci est la plus romanesque : un décor fabuleux, un personnage fascinant (l'archevêque) donnent une dimension impressionnante à l'histoire qui finit, dans la description des funérailles, par une sorte de crépuscule des dieux, devenus des marionnettes sinistres sur la scène du monde actuel, où tout s'effondre.
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