Au cours de l'été 2006, l'évacuation du grand squat de cachan occupé par des travailleurs immigrés fait grand bruit.
Associations, riverains, élus locaux, fonctionnaires régionaux, partis politiques, people prennent position. les uns et les autres, impliqués dans cet événement retentissant, veulent en faire un exemple de fermeté et de remise en ordre énergique, ou d'humanité et d'intégration. un pasteur protestant, philippe b. kabongo-mbaya, congolais d'origine, vivant en france depuis plus de trente ans, et un curé catholique de cachan, marc lulle, acceptent, à la demande des squatteurs, d'assurer la médiation entre eux et la préfecture.
Au fil des pages, philippe b. kabongo et marc lulle analysent ce que cherche à être la médiation : non une messagerie entre les deux parties, revendication d'un côté, inflexibilité de l'autre, mais une passerelle de pacification, une manière de faciliter la parole, un moyen pour que la situation évolue progressivement sans s'enliser. leur récit est étayé par les apports et pensées des différents acteurs de ce conflit.
à travers l'exemple du squat de cachan, les auteurs apportent une réflexion sur la manière d'être médiateur social aujourd'hui en espérant que l'outil de médiation puisse servir en d'autres occasions. marc lulle, prêtre du diocèse de créteil, est curé de la paroisse de cachan, accompagnateur en action catholique, et en aumônerie de l'enseignement public. il est responsable du secteur pastoral du val de bièvre.
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