"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Par deux fois, en 1932 et 1933, le philosophe et essayiste allemand Walter Benjamin séjourna dans l'île d'Ibiza.
S'éloignant de l'Europe où montait le fascisme, découvrant une société insulaire immémoriale, Walter Benjamin, dont l'influence aujourd'hui est si grande, fut fasciné par ce monde. Il y croisa d'autres intellectuels ou des personnages étranges (l'artiste dadaïste Raoul Hausmann, le petit fils de Gauguin, l'assassin de Jaurès). Il y connut la drogue, l'amour et la pauvreté. Il y écrivit quelques-uns de ses textes les plus importants.
Le livre lumineux et splendidement écrit d'un poète ibizien Vicente Valero fournit une reconstruction minutieuse de cette période de la vie de Walter Benjamin. C'est aussi la description d'un monde intellectuel et d'une époque troublée où l'exil volontaire dans une île hors du temps offre un répit précaire au milieu de la catastrophe en marche. On y découvre aussi les prémises de la culture alternative des années 1960 et 1970.
De qui voir Walter Benjamin dans une autre lumière.
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