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Le roi est source de toute justice : cet adage résume bien le caractère du système judiciaire français de l'Ancien Régime. En pratique, le roi ne peut juger seul toutes les causes et doit déléguer une partie de son autorité à des officiers royaux... tout en prenant soin de s'octroyer le droit d'intervenir en tout temps. Dès 1663, la Nouvelle-France est dotée d'une justice similaire à celles de plusieurs provinces françaises, parmi laquelle figure le système des lettres de cachet.
En examinant comment et pourquoi les volontés du roi ont été utilisées pour exiler arbitrairement au Canada des fils de famille et des faux-sauniers (contrebandiers de sel), Josianne Paul détermine la manière dont les ordres du roi ont pu servir les intérêts coloniaux dans une perspective politique et économique au cours du XVIIIe siècle. L'administration royale a-t-elle réussi à garder en Nouvelle-France ces individus touchés par la "justice retenue"?
Josianne Paul est doctorante en histoire à l'Université d'Ottawa, où elle poursuit ses recherches sur la criminalité en Nouvelle-France. En 2006, son travail sur l'usage des lettres de cachet en Nouvelle-France lui a valu le prix René-Lupien (Université d'Ottawa), lequel récompense l'excellence d'une thèse de maîtrise concernant la francophonie canadienne.
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