Au tout début de la Seconde Guerre mondiale, le père de Laurent est mobilisé: il passera six années en Allemagne comme prisonnier de guerre. L'enfant n'a alors que trois ans. Avec sa mère, il fuit la ville désormais soumise aux restrictions et aux bombardements pour se réfugier chez ses grands-parents à la campagne. Laurent vit alors les plus belles années de son enfance. Il découvre une manière de vivre qui l'étonne et doit apprendre le patois maraîchin. A la fin de la guerre, c'est le retour à la vie citadine avec un père qu'il découvre à ce moment-là. C'est dans la lecture que Laurent parvient à se réfugier pour s'évader de l'appartement exigu où il habite ainsi que d'une cour triste d'immeuble, et échapper au comportement autoritaire du nouveau chef de famille. Surtout, il retrouve au moment des vacances la campagne et ses grands-parents qu'il aime tant.
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