L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Publié en 1927 et initialement destiné à une préface de Lucien Leuwen, ce texte est le portrait fulgurant d'un égotiste et de son drame : un homme partagé entre le souci d'entrer dans la gloire et l'orgueil suprême d'être unique, d'être lui-même. « Vivre. Plaire. Être aimé. Aimer. Écrire. N'être pas dupe. Être soi, - et pourtant parvenir. Comment se faire lire ? Et comment vivre, méprisant ou détestant tous les partis. » Ce questionnement conduit Valéry a une lumineuse réflexion sur la sincérité et sur la foi. Il n'est sans doute pas exclus de présumer que cette admiration pour un insolent est le prétexte d'un examen de conscience de son auteur par lui-même. Et qu'au travers des années, le toujours jeune Henry Beyle tend encore aux hommes sérieux de la postérité, c'est à dire à chacun d'entre nous, plus qu'une caricature : un miroir.
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