Écrite et prononcée en castillan, ne trouvez-vous pas que l'émotion est doublement puissante ? Émotion. Passion. Extase. « Regardez ces visages », nous dit Pierre Veilletet dans son introduction. Les photographes, Philippe Becquelin et Frédéric Desmesure, ont cherché ces instants de grâce, de désespoir, de folie que l'on devine parfois chez les hommes de l'arène. Maestros ou peons, l'oeil regarde toujours la masse noire du toro avec la même... emoción. Et quand les images sont commentées par Zocato, la magie opère... LA DÉDICACE DE L'AUTEUR : « J'ai écrit des textes sur les photos de deux amis. Eux, ils ont visé pendant quinze ans, 15 000 clichés, 50 choisis. Ils m'ont enfermé à Latresne, sur les hauts de Garonne. De là, je voyais les arènes de Bordeaux-Floirac et le Sud. Au loin j'ai cru apercevoir les Pyrénées, la feria de Pampelune, Madrid, la Real Maestranza de Séville... Ils m'ont fait des petits plats, une flambée, du café, de l'Armagnac, des cigares. Il y a des textes de trois mots, de trente, de trois cents. Ils m'ont ligoté pour que je parle et libéré pour que j'écrive des histoires de toros, de toreros et de banderilleros amoureux des hérissons, les soirs de lune tendre. » Vincent Bourg « Zocato », critique taurin du journal « Sud Ouest »
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