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Après la fin de l'histoire, il y a encore de l'histoire. Après la publication des " Manuscrits autobiographiques " dans leur intégralité en 1956, après l'édition des " Oeuvres complètes " en 1992, on pouvait penser connaître définitivement les écrits majeurs de Thérèse de Lisieux. Or, il n'en est rien. En effet, il y a quelques années, Claude Langlois a ouvert un chantier totalement nouveau, mettant au jour une véritable archéologie des textes de la carmélite. Il fait une histoire qui jusqu'alors était proprement impensable, celle d'une écriture, parce qu'il a pris au sérieux chacune des oeuvres du grand écrivain qu'est Thérèse de Lisieux. Voici maintenant, après " Le Poème de septembre " (2002) et les " Lettres à ma Mère bien-aimée " (2007), l'étude la plus attendue, fruit de dix années de recherches, " L'Autobiographie de Thérèse de Lisieux ". La nouvelle édition critique qu'il donne de ce texte, mille fois édité, traduit en une centaine de langues, oblige maintenant à lire Thérèse autrement. Non seulement Claude Langlois restitue l'écriture au jour le jour, non seulement il rend leur chair aux mots de Thérèse et leur musique à ses phrases, non seulement il prend au sérieux le travail autobiographique, souvent douloureux sur soi-même, mais plus encore il raconte une histoire proprement inconnue : comment la révélation de la Miséricorde (le 9 juin 1895) et ce qui en est résulté, sa compétition avec Marie-Madeleine pour être la plus aimée, a été plantée au coeur du récit autobiographique, comment elle a eu pour effet d'en bouleverser la structure, d'en modifier l'écriture, d'en transformer aussi le contenu. -- At the end of the story, the story still remains to be told. After the publication of the 'Autobiographical Writings' in an unabridged version in 1956; after the edition of her 'Complete Works' in 1992, we could be forgiven for imagining that we know all there is to know about Thérèse of Lisieux's work. But it is not the case. A few years ago, Claude Langlois launched a totally different enterprise, revealing an authentic archaeology of the Carmelite's works. He has produced a history that until now would have been unthinkable, that of her writing; because he took each work of Thérèse of Lisieux seriously, as that of a great writer. Now, after 'Le Poème de septembre' (2002) and the 'Lettres à ma Mère bien-aimée' (2007), comes the most awaited study, the fruit of ten years' research: 'L'Autobiographie de Thérèse de Lisieux'. The new critical edition he brings us of this text, which has been published a thousand times and translated into about a hundred languages, obliges us to read Thérèse in a different way. Not only has Claude Langlois restored her writing day by day, not only has he given flesh to Thérèse's words and music to her sentences, not only has he taken the often painful autobiographical work seriously -- he has also told a previously unheard-of story: how the revelation of Merciful Love (9 June, 1895) and what resulted - her competition with Mary-Magdalene to become the best loved - lies at the heart of the autobiography, modifying its structure and writing, transforming its contents.
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