"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans leur processus et leurs motivations, les deux réformes de 816 et de 934 se ressemblent peu. La première, initiée par l'empereur Louis le Pieux et son conseiller Benoît d'Aniane, doit s'appliquer à tous les monastères de l'Empire carolingien. Elle est guidée par un souci d'uniformisation et d'efficacité de la prière des moines. La seconde, appuyée par l'évêque de Metz Adalbéron Ier, grand aristocrate lotharingien, est menée à l'initiative de clercs et de moines pieux des diocèses de Metz, Toul et Verdun. Entre ces deux réformes, l'Empire carolingien a changé de visage, passant du statut de coeur d'un empire à celui de région disputée entre les deux principales entités politiques, la Francie de l'Est et la Francie de l'Ouest, avec pour arbitres les grandes familles aristocratiques qui étendent leur emprise sur les sièges épiscopaux et les communautés religieuses. Par delà l'histoire de la réforme monastique en Lorraine carolingienne, l'ouvrage met en évidence la façon dont les communautés religieuses ont construit leur patrimoine et leur histoire, les relations étroites de ces communautés avec le pouvoir, royal, aristocratique ou épiscopal, ainsi que la façon dont ces communautés ont exercé leur fonction essentielle, celle de la prière et de la mémoire.
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