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« Je suis juif... si je n'avais pas été un Juif du ghetto, l'idée de l'unification de l'humanité ne me serait jamais venue à l'esprit ». Ainsi s'exprimait en 1905 Louis-Lazare Zamenhof. Cela l'amena, dès le début des années 1880, à une activité sioniste. Pourtant, au fil des ans, il révisa ses convictions. En 1901, il proposa comme solution d'unification du peuple juif, l'hillélisme, en référence au sage rabbin antique, Hillel. Ainsi, il rejoignait les critiques de Bernard Lazare, grand défenseur d'Alfred Dreyfus. Pour les deux auteurs, il s'agissait de parvenir à un réel universalisme en échappant à la tentation du nationalisme inévitable pour le sionisme. Vers la fin de sa vie, Zamenhof, plus nuancé, concèdera : « Il est vrai que le nationalisme des peuples opprimés est bien plus excusable que le nationalisme des peuples oppresseurs ». Pourtant, même là, le penchant vers le nationalisme est toujours prêt à s'éveiller. Il anticipe, ainsi, les critiques de Yechayahou Leibovitz, à l'égard du sionisme.
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